Mars 2018
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Avant-propos : - Aucune
information ne sera donnée sur la localisation du site. *** Visite en
compagnie des illustres Scott et Josh de Riviera
Urbex. Toujours prompt à de la visite de qualité ! Je suis encore dans le doute concernant l'histoire de cette villa. Elle est située dans une des zones les plus chères d'Europe (et dans le top 10 du monde), avec une des plus belle vue de France. Pourtant, elle ne paie pas de mine et détonne carrément dans ce paysage aux villas plus que luxueuses. Le terrain
doit valoir son pesant de cacahuètes et devrait ravir les
promoteurs qui s'en donnent à cœur joie dans la région mais
rien n'y fait, elle est là et elle compte bien y rester. Cette
petite maison date des années 40. Elle est abandonnée depuis
un bon bout de temps (au moins 15 ans). Elle possède le
qualificatif de domaine affublé à un nom de famille bien
connu en France qui est l'une des plus grosses fortunes du
pays. Pour autant même si le lieu s'y prête, il s'agit très
probablement d'un homonyme. À l'intérieur, grosse interrogation sur la personne qui a pu vivre ici tant rien n'a de sens. Voici un listing de choses qui me troublent : - Le
secteur est ultra privilégié et ça ne date pas
d’aujourd’hui, Va te
démerder pour trouver un lien logique avec ça !
Après
quelques acrobaties à la discrétion très relative, nous
voici à l'intérieur de ce domaine en escalier quasi
invisible depuis la route et caché par une végétation
luxuriante. L'accès est simple et nous tend les bras. Dans la
cuisine règne une odeur pestilentielle. Les nombreuses
boites de sardine éparpillées partout donnent une odeur de
poissonnerie au lieu. Ça, plus un stock de VHS X directement
à côté de la table de la cuisine apportent une ambiance
assez glauque à la visite.Tout est en bazar et la personne
qui vivait ici était probablement atteinte du syndrome de
Diogène. Peut-être que le lieu a été squatté il y a quelques
temps ?
Les
produits dans les poubelles semblent plutôt récents mais
nous n'avons pas envie de creuser plus le problème.
Nous
moutons à l'étage qui est dans un bordel innommable avec des
la paperasse, des photos, des VHS X etc etc. Elle a
probablement été fouillée mais il y a un côté très
photogénique à cette ambiance de bataille. À commencer par
cette guitare électrique dont il ne reste qu'une seule corde
et de marque inconnue :
Ou cette
planche à repasser mise en évidence à côté d'un grand
tableau de la vierge marie avec une photo de l'ancien
proprio (j'ai du mal à l'imaginer avec son kimono, ses VHS
en dégustant des sardines, mais passons). L'intérieur est
assez sombre et nécessite de prendre des pauses longues, ce
qui n'est pas toujours évident avec le nombre d'immondices
au sol.
La chambre
est du même acabit. On retrouve en outre quelques photos
d'époque du plus bel effet.
Pas grand chose de plus à rajouter. La salle de bain est en très mauvais état. Nous sortons pour visiter les autres pièces qui semblent être des cuisines / salle à manger pour celles du rez-de-chaussée. Au pied de la porte, vous pouvez voir des boites de sardine étalées sur plusieurs mètres. On ressort et voici un petit établi. Dans une
autre pièce isolée, on trouve également de beaux canapés
avec du matériel pour tisser. Les autres pièces sont sans
charme particulier (vide ou au contraire servant de stock
pour tout le reste). Je ne vais pas mettre les photos. Déjà,
elles ne sont pas tops, mais surtout, il n'y a rien de
particulier à voir.
À
l'extérieur, un four à pizza et des anciennes cages à lapin.
Une des
véritables surprise se trouve dans le minuscule garage avec
cette Pontiac Grand Prix SE. Le garage est si petit, en côte
et vraiment mal fichu, que je me demande comment il a été
possible de la faire rentrer. Mystère. C'est tout juste si
on n'a pas l'impression que le garage a été construit par
dessus la voiture ! La vitre est brisée mais l'intérieur est
comme neuf.
Et petit
coup de cœur, cette moto Puch 12ch 250 TT (je n'ai pas la
moindre idée de ce que ça veut dire mais ça a l'air bien)
des années 50 dans un style ravagé mais terriblement
séduisant.
Pas d'anecdotes particulières à la visite qui reste grandiose. Venimus, vidimus, vicimus ! *** |