Février 2019
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Avant-propos : - Aucune
information ne sera donnée sur la localisation du site. *** Chaque
année il y a toujours un lieu dont je tombe amoureux. En
cette approche de Saint-Valentin, mon dévolue va se porter
sur la villa Moghol.
Je n'ai pas
vraiment de mot pour décrire la beauté de cette villa
luxueuse. Tout est dans l'opulence, du jardin à la façade,
en passant bien évidemment par son intérieur irréprochable,
c'est un sans faute.
À visite exceptionnelle, collègues exceptionnels et on ne change pas une équipe qui gagne, alors forcément, je suis en compagnie de Scott et Josh. Mais il
faut aussi se rendre à l'évidence, la visite s'est passée
sans encombre, sans anecdote croustillante et sans
difficulté particulière, donc, ce compte rendu sera
principalement l'occasion de se rincer l’œil sur les formes
généreuses de ce domaine impressionnant.
Pas grand
chose à se mettre sous la dent d'un point de vue historique
: la villa date du début du siècle dernier et a été remaniée
au fil des âges. Son dernier propriétaire était une personne
plutôt connue que l'on a pu voir à quelques reprises à la
TV. Je n'ai pas pu trouver la raison de l'abandon de la
villa, ni même s'il l'a vraiment occupé, mais je pense que
le projet de départ était probablement hôtelier et qu'il ne
s'est jamais concrétisé.
Comme à
l’accoutumée, nous garons la voiture à quelques rues,
histoire d'être le plus discrets possible. Nous attendons
que les passants aient fini de promener leurs chiens et en
un rien de temps, nous voici à l'intérieur.
Le domaine
est d'une taille phénoménale et il nous faut monter un petit
escalier qui transpire la gloire, entouré d'une végétation
luxuriante pour arriver face à la villa. Pour une raison
bizarre, je trouve que la montée de cet immense escalier,
qui s'étale sur une bonne centaine de mètres entouré de
quelques bassins de rétention d'eau, de vases cassés et
d'arbres centenaires apporte une ambiance qui fait très
heroic-fantasy, ou au moins cinématographique. Mais ça me
fait surtout penser aux ambiances que l'on peut retrouver
dans des titres comme Castlevania
en fait.
Et là, nous
sommes soufflés par la classe du lieu tant ou est beau,
verdoyant, avec juste ce qu'il faut de marques du temps pour
présenter un intérêt. Au milieu de la piscine aux
proportions assez sympathiques, une petite bestiole qui
ressemble vaguement à un dragon, est là pour nous
accueillir.
Nous sommes
en plein hiver et pourtant, on dirait que ce le parc possède
un micro climat et que nous sommes en réalité en plein
milieu d'un pays tropical, du style comme cela peut être le
cas dans certaines zones du sous continent Indien. On a même
le luxe d'avoir quelques fruits aux arbres. Par exemple, des
oranges !
Nous
immortalisons la façade mais sommes un peu intrigués par
le bruit d'un chien qui semble vraiment proche d'ici. Au
sol, on remarque quelques motifs, à mi chemin entre un
style asiatique et Aztèque.
Et nous
rentrons. Premier arrêt par la cuisine, qui, comme à
l'image de toutes les pièces, est quasiment aussi grande
que mon appartement.
Toutes
les portes sont encadrées avec du bois et des motifs
qui, d'après mes recherches, semblent être issus de
l'art Moghol. Cela se retrouvera également dans les
quelques représentations de personnages, clairement
issus de cette dynastie Indienne.
La pièce
principale est une dinguerie et laisse apprécier le lieu
dans ce qu'il a de plus beau et prestigieux.
Nous
nous promenons un peu dans tous les sens le temps de
réussir à nous repérer et nous nous séparons rapidement
histoire que chacun puisse faire la visite à son rythme.
La salle de bain, elle, est dans un autre style. On y
trouve plusieurs motifs, allant d'une statue Hindoue au
lion en passant par des colonnes vaguement Grecques en
bois. Mais même si le style est ici totalement
hétéroclite, rien ne détonne vraiment car tout a été
fait avec goût et modération.
Avec un petit sauna, parce qu'on ne se refuse rien. Je retourne ensuite dans la pièce principale, histoire de pouvoir l'immortaliser sous d'autres angles. Les pièces
à vivre étant situées au rez-de-chaussée, nous passons
rapidement à l'étage supérieur. Voici ce qui devait être un
bureau :
Mais l'une
des choses les plus cool, concerne la salle de musique,
desservie par un ascenseur et qui possède un piano dans un
parfait état. Merci à Scott pour les idées de clichés que je
lui ai volé sans vergogne (ouais parce qu'hormis faire des
plans d'ensembles, j'ai du mal à avoir un œil sur des
détails plus ciblés ou des compositions)
Je passe
rapidement par la partie qui devait probablement être la
loge du gardien et qui elle, montre quand même quelques
signes de faiblesse :
Et retour
au rez-de-chaussée. Dans l'absolu, la villa n'a pas
énormément de pièces mais toutes sont vraiment dans des
proportions indécentes.
Voici quelques petits sujets, qui sont selon moi issu de cet art, et qui donnera le nom à cette villa. Direction
maintenant les chambres. Elles sont au nombre de trois.
Toutes possèdent une grande baignoire, une salle de bain,
parfois plusieurs douches, des prises aux normes
internationales (ce
qui peut confirmer le côté hôtelier, au moins à une
époque) et des bidets, pour faire plaisir
à Stephane Plaza.
Au niveau
des quelques traces de décoration, on peut clairement
définir une suite parentale :
Une chambre de garçon (stickers de moto, panier de basket etc) : Une chambre de fille (stickers de Barbie mais non visibles sur la photo) ; Alors oui,
on peut aimer le basket et être une fille comme il y a des
petits garçons qui aiment les Barbie car il faut de tout
pour faire un monde, comme disaient Arnold et Williy. Donc
on dira qu'au moins deux enfants vivaient ici.
Et voilà pour la visite. Quelques clichés avant le départ : Nous
faisons un petit tour dans le très grand jardin. Une partie
a été entretenue régulièrement, signe que le domaine est en
passe de connaître un nouveau chapitre dans son histoire et
que ce lieu est donc vraisemblablement sauvé !
Ce qui est
bien, lorsque l'on visite des endroits délaissés, c'est que
cela donne l'opportunité de visiter des endroits, qu'en
principe, sauf à baigner dans ce milieu, un quidam n'a
aucune chance d'aller.
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