Juillet 2016
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Aucune information ne sera donnée sur la
localisation du site. *** Figure
oubliée de l'histoire depuis plusieurs décennies,
cette petite merveille se cache au beau milieu d'un
parc public où gambadent les enfants et où les ados
aiment jouer du Djembé. D'ailleurs, je ne sais pas
si vous avez remarqué, mais lorsque j'approchais de
la majorité, il y a avait toujours
un tocard pour ramener son Djembé dans une soirée,
prétendre qu'il savait en jouer et ainsi pourrir
l'ambiance pour le reste de la nuit. Mais peu
importe Djembé man, il coule sans doute des jours
paisibles aux côté des gens qui attendent dans la
fil de gauche de l'escalator où qui mettent des
numéros de serruriers dans les boites aux lettres
malgré l'autocollant "stop pub". Construit au départ pour être un pavillon attenant à un hôpital dans les années 1890, ce chantier d'architecte de renom a toujours été plus ou moins maudit. Lors de la mort de son principal instigateur, 6 ans plus tard, le projet fut abandonné. En 1918, l'armée y installa un régiment, puis il sera délaissé et transformé successivement en cinéma, en atelier, en centre d'exposition, et plus récemment en école supérieure de spécialité avec sa bibliothèque. La date de son abandon est incertaine mais avec ce que j'ai pu voir à l'intérieur, il y a eu plusieurs incendies. Un vague projet a proposé d'en faire un musée. (Des plaques en
céramiques expliquent l'histoire du lieu) Le bâtiment en lui même est vraiment impressionnant. Séparé du reste du parc par une petite clôture, rien que le tour extérieur est intéressant. On peut y voir les dégâts causés par l'abandon et l'on peut aussi remarquer qu'une seule petite pièce est encore en activité. On dirait qu'il s'agit d'une petite bibliothèque. Tous les accès du bas sont condamnés sauf un seul, juste à côté de la bibliothèque. Déjà qu'il s'agit d'un parc public (et avec les beaux jours, autant dire que c'est blindé - et il y a un café pas loin) autant ne pas tenter le diable et constater que même les chats surveillent les curieux ! En contournant le bâtiment, je vois qu'il y a un côté totalement ravagé ! Voici un accès potentiel qui nécessite un peu d'acrobaties mais qui semble jouable. En
montant un petit chemin de terre, je me retrouve
face à un grand grillage. Petit numéro
d'équilibriste discret et me voici dans une des
cours intérieures de l'établissement. Un carreau cassé, une porte ouverte, après une petite salle où le parquet se casse un peu la figure... Je
ne suis pas du tout satisfait des photos prises à
l'intérieur (toutes floues car mes mains tremblaient
et que mon téléphone n'a pas un bon stabilisateur).
La suite au prochain numéro, lors d'une prochaine
visite dans cet endroit qui reste une agréable
surprise !
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