Le club des impies
(Le club libertin, Club Louis Poirson)

Mai 2017




Avant-propos :

- Aucune information ne sera donnée sur la localisation du site.
- Je ne souhaite pas faire d’échange de lieux.
- Ceci n'est pas un site de photographies mais d'explorations.

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Il y a des jours, j'aime bien me réserver un moment à moi, prendre la voiture, pendant une journée entière, et traîner mes bottes un peu partout, là où le vent m'amène. Un concept très particulier, à mi chemin entre le tourisme et la rôde.

Aujourd'hui, donc, nous allons visiter un club échangiste abandonné depuis un peu moins de 5 ans. Situé en zone pavillonnaire, tout est grand ouvert, y compris le parking, ce qui indique un lieu des plus vulnérables !

Fidèle à mon habitude, je me gare un peu plus loin, histoire d'être discret. Les personnes qui lisent mon site savent que malheureusement, un lieu facilement accessible est un lieu dégradé où tout sera en bazar et détérioré.

Ce club ne fera donc pas exception à la règle.

Après un peu de marche (sous le regard interloqué et vaguement désespéré des riverains qui comprennent tout à fait le but de ma venue) j'arrive donc le plus simplement du monde au sein du club. Tout est en libre service.



Passons rapidement sur le parking qui ne présente absolument aucun intérêt mais qui permet juste de voir l'étendue du club qui se composait d'un pavillon vert, d'un autre pavillon blanc et d'une espèce de dépendance qui faisait office, vraisemblablement, de restaurant.
Le tout comprenait une piscine, signe que le lieu, indépendamment de toute pratique, était sacrément agréable. Je fais ceci dit attention où je mets mes pieds tant il y a de verres cassés et de détritus au sol.



Le jacuzzi, également présent à l'entrée n'est plus que l'ombre de lui-même...



...tout comme la pièce principale, entièrement retournée (vous pouvez voir quelques photos d'archives). En fait, ce lieu, n'est en l'état, pas très intéressant. Même le hammam n'est pas si rigolo à regarder. Le mieux étant de se concentrer sur les belles fresques murales qui décoraient jadis cet établissement nocturne.







Voici donc quelques clichés de ces murs :











Finalement, la seule chose rigolote sera cette petite mise en scène avec des talons qui ont probablement été rajoutés par des visiteurs extérieurs.



Rien de plus à voir, que ce soit la partie étage (sur le point de s'écrouler), le bar ou le petit pavillon. Tout est en ruine, les récupérateurs étant passés par là.
Les "dépendances", elles, ne sont pas plus glamours, en dépit du rose omniprésent dans toutes les pièces.



Pour revenir au début de ce petit compte-rendu, il y a des jours où j'aime me perdre sur la route, au gré d'une liste d'adresse à visiter. Cette journée du mois de mai a malheureusement été une suite d'échecs tant tous les lieux que j'ai tenté de visiter étaient soit en ruines, soit refermés.
Cela fait malheureusement parti du jeu mais n'enlève en rien la plaisir de l'adrénaline de la recherche et de cette attente excitante mêlée à de l'espoir, car comme le disait Clemenceau, "le meilleur moment de l'amour, c'est lorsque l'on monte l'escalier !".

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