Avant-propos
:
- Aucune
information ne sera donnée sur la localisation du site.
- Je ne souhaite pas faire d’échange de lieux.
- Ceci n'est pas un site de photographies mais
d'explorations.
***
Il y a des
jours, j'aime bien me réserver un moment à moi, prendre la
voiture, pendant une journée entière, et traîner mes bottes
un peu partout, là où le vent m'amène. Un concept très
particulier, à mi chemin entre le tourisme et la rôde.
Aujourd'hui, donc, nous allons visiter un club échangiste
abandonné depuis un peu moins de 5 ans. Situé en zone
pavillonnaire, tout est grand ouvert, y compris le parking,
ce qui indique un lieu des plus vulnérables !
Fidèle à
mon habitude, je me gare un peu plus loin, histoire d'être
discret. Les personnes qui lisent mon site savent que
malheureusement, un lieu facilement accessible est un lieu
dégradé où tout sera en bazar et détérioré.
Ce club ne
fera donc pas exception à la règle.
Après un
peu de marche (sous le regard interloqué et vaguement
désespéré des riverains qui comprennent tout à fait le but
de ma venue) j'arrive donc le plus simplement du monde au
sein du club. Tout est en libre service.
Passons
rapidement sur le parking qui ne présente absolument aucun
intérêt mais qui permet juste de voir l'étendue du club
qui se composait d'un pavillon vert, d'un autre pavillon
blanc et d'une espèce de dépendance qui faisait office,
vraisemblablement, de restaurant.
Le tout comprenait une piscine, signe que le lieu,
indépendamment de toute pratique, était sacrément
agréable. Je fais ceci dit attention où je mets mes pieds
tant il y a de verres cassés et de détritus au sol.
Le
jacuzzi, également présent à l'entrée n'est plus que
l'ombre de lui-même...
...tout
comme la pièce principale, entièrement retournée (vous
pouvez voir quelques photos d'archives). En fait, ce lieu,
n'est en l'état, pas très intéressant. Même le hammam
n'est pas si rigolo à regarder. Le mieux étant de se
concentrer sur les belles fresques murales qui décoraient
jadis cet établissement nocturne.
Voici
donc quelques clichés de ces murs :
Finalement,
la seule chose rigolote sera cette petite mise en scène
avec des talons qui ont probablement été rajoutés par des
visiteurs extérieurs.
Rien de
plus à voir, que ce soit la partie étage (sur le point de
s'écrouler), le bar ou le petit pavillon. Tout est en
ruine, les récupérateurs étant passés par là.
Les "dépendances", elles, ne sont pas plus glamours, en
dépit du rose omniprésent dans toutes les pièces.
Pour
revenir au début de ce petit compte-rendu, il y a des
jours où j'aime me perdre sur la route, au gré d'une liste
d'adresse à visiter. Cette journée du mois de mai a
malheureusement été une suite d'échecs tant tous les lieux
que j'ai tenté de visiter étaient soit en ruines, soit
refermés.
Cela fait malheureusement parti du jeu mais n'enlève en
rien la plaisir de l'adrénaline de la recherche et de
cette attente excitante mêlée à de l'espoir, car comme le
disait Clemenceau, "le meilleur moment de l'amour, c'est
lorsque l'on monte l'escalier !".
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