Le pavillon calciné
(La maison au Xylophone)

Septembre 2016




Avant-propos :

- Aucune information ne sera donnée sur la localisation du site.
- Je ne souhaite pas faire d’échange de lieux.
- Ceci n'est pas un site de photographies mais d'explorations.

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Faire ou ne pas faire un compte rendu ? Voilà mon principal dilemme, car il faut bien avouer que cette visite n'est pas terrible du tout. Mais après tout, il viendra bien un moment où la mairie altoséquanaise se décidera à construire un immeuble franco-suisse sur ce terrain. Donc, devoir de mémoire !

Cela fait bien longtemps que j'ai repéré ce lieu mais j'ai toujours eu la flemme de m'y arrêter. En plein centre ville, il était probablement squatté et si je tombe sur des voisins pénibles, ils n'hésiteront pas à appeler la police pour dire qu'un homme bizarre s'est glissé à l'intérieur de ce pavillon où il ne reste rien et tant de chose à la fois.

Et puis, en rentrant des guinguettes, pour rejoindre mon domicile, je suis repassé devant cette curieuse adresse. Après un petit tour du jardin je remarque deux accès possibles, l'un, devant un petit espace vert avec un grillage baissé et une poutre pour permettre d'amortir la hauteur, et simplement, en escaladant, un peu plus loin, et le long de la route, le muret.

Le lieu est donc sans doute visité régulièrement et je tente par le muret.


J'arrive donc devant un pavillon qui a visiblement été intégralement brûlé, signe que le visite sera dangereuse mais également très rapide. Au sol, des détritus (canettes, clopes, café) montrent que je suis loin d'être le premier visiteur. J'évite soigneusement les ronces et la jungle ambiante pour arriver en passant par l'entrée principale qui amène directement à une espèce de cuisine.


Très étrangement, tout est resté sur place et même si on ne peut quasiment plus rien identifier, on se dit que les habitants de ces différents logements ont du tout perdre lors de cet incendie. Il n'y a qu'un seul livre qui traite des mathématiques qui semble en état. Il s'agit de

"Entraînement pré-mathematique progressif, classes primaires et second degré" par Francine JAULIN-MANNONI aux éditions ESF. Le livre est difficilement trouvable sur Internet. C'est donc un simili-collector !


Un enseignant vivait probablement ici jadis. En dehors ce cela ? Rien. Même les toilettes sont tristes !


Autant ne pas s'aventurer dans le petit salon qui semble avoir été un lieu d’entraînement atomique.


Et ? Bientôt la fin de la visite. Je tente l'étage qui a un accès extérieur ce qui indique que la pavillon a été découpé en au moins 3 appartements.


L'escalier métallique à l'arrière du bâtiment est étrangement en très grande forme. Il est l'unique survivant de ce carnage. Malheureusement, cet appartement n'est pas dans un meilleur état.


La présence d'une plancha indique sans doute une ancienne cuisine. Du reste, tout est également méconnaissable.


Direction le bas, donc, pour voir un peu l'état des lieux. Au passage, lorsque l'on descend un peu, je remarque énormément de bazar dans le jardin comme si on déménagement avait été amorcé puis simplement abandonné. On trouve des frigos, des sacs, des vinyles, des gazinières... L'impression est étrange, comme si quelqu'un vivait dehors !


Le rez-de-chaussée semble, lui, dans un état relativement plus correct puisque les pièces sont encore quasi fonctionnelles ! On trouve donc un bric à brac avec encore plein d'outils, de trucs et de machins !


Un autre accès est présent, mais il est très étrangement condamné sommairement comme si un habitant (un squatteur) souhaitait protéger cet accès.


Dedans ?

Je n'ai pas trop souhaité tout ouvrir, j'ai simplement pris le temps de regarder par la fenêtre et entre les planches de bois. Il y a effectivement un lit, une télé et une commode. On trouve aussi toujours beaucoup de bazar.

Le lieu est donc très probablement squatté et ne laisse pas une belle impression. Je décide de partir.

Comme il s'agit d'un pavillon d'un particulier, l'histoire du lieu n'est pas connu. D'après Google Maps, le lieu semble avoir brûlé en 2013. Par contre, d'après Street View, il avait l'air plus ou moins à l'abandon dès 2008 (végétation luxuriante).
Il est probablement impossible d'avoir plus d'info là dessus. Mais quand bien même il restera au moins une trace de ce lieu !


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