Avant-propos
:
-
Aucune information ne sera donnée sur la
localisation du site.
- Je ne souhaite pas faire d’échange de lieux.
- Je ne suis pas photographe et ne suis pas équipé
pour cela.
***
Cette belle demeure de style néogothique a été en
1903 pour une héritière d’une célèbre dynastie de
chocolatiers. Après sa mort, la propriété est
transformée en clinique privée où un ancien
président du Conseil des ministres français, finit
ses jours. Puis, de 1937 à 1956, le château va
accueillir un couvent de femmes carmélites. Suite au
départ des religieuses, la propriété est rachetée
par le ministère de l’Éducation nationale qui y
aménage un collège d’enseignement technique pour
jeunes mères célibataires. La fermeture de cet
établissement en 1976 marque le début de la
déchéance du château. Laissé à l’abandon, le
bâtiment tombe très vite en ruine et deux incendies
viennent achever ce bel édifice. Promis à la
démolition par le ministère des finances au milieu
des années 80 et sauvé in extremis par l'union
REMPART, il faut attendre l’année 2000 pour que la
municipalité investisse les lieux, ouvre le bois et
que ces vestiges romantiques soient rendus
accessibles au public après avoir fait l’objet de
travaux d’aménagement et de sécurisation.
En 2016, un film retrace la vie des jeunes filles de
ce château.
Le
bâtiment est donc situé dans un parc, en plein
centre ville d'une agglomération d'environ 30 000
habitants. La ville vaut à elle seule le détour tant
elle s'illustre dans un style proche du néo
haussmannien que l'on peut retrouver à
Marne-la-Vallée et ses communes telles que Chessy ou
Bussy-saint-Georges.
Lors
de ma visite, pourtant relativement tôt le matin,
peu après l'ouverture du parc, j'ai pu constater
qu'il était entièrement investi par des familles et
des promeneurs. Je n'ai donc pas souhaité rentrer
dans le château, qui est de toute façon laissé dans
un état déplorable, et le terme de ruine est tout à
fait approprié tant il ne reste ce rien. On peut
toutefois apprécier cette façade magnifique dont le
travail autour des fenêtres rappelle parfois la
dentelle et l'on reconnaît ainsi parfaitement le
style néo gothique.
En
faisant le tour on notera la présence d'une partie du
château qui laisse penser qu'il pouvait y avoir un
cloître.
La
diversité des éléments de construction est
intrigante et doit témoigner des différentes phases
de réaménagement et de rénovation et en plus des
briques rouges, pierre de taille, verre et
ferrailles, il faut aujourd'hui ajouter les arbres
qui investissent littéralement les lieux.
Pour finir, voici une carte postale du château
sous ses heures de gloires :
Le
conseil général du département dit vouloir le
réaménager. À voir si cela est de l'ordre du
possible !
***
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