Avant-propos :

- Aucune information ne sera donnée sur la localisation du site.
- Je ne souhaite pas faire d’échange de lieux.
- Ceci n'est pas un site de photographies mais d'explorations.

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Bon, à la base, je ne comptais pas faire un compte rendu sur cette exploration qui n'était pas prévue. En fait, je ne comptais pas visiter cette petite chapelle mais un autre lieu, juste à côté !

Il s'agissait au départ d'aller dans la maison d'un homme marginal, d'Asie du Sud-Est, qui avait fait construire sa maison sur pilotis au bord d'un fleuve, en plein milieu des bois, dans la plus pure tradition de son pays d'origine, le Viêt Nam. À la base, il y avait sa petite maison, un petit point d'agriculture, un ruisseau et un petit pont, le tout en matériel trouvé sur place, proche de celui que l'on peut trouver dans son pays d'origine.

Visiblement, il n'y est pas resté longtemps. Très rapidement, la structure de bambous a été envahie par la végétation. Décès ? Fuite ? Conditions de vie trop rude ? Aucune idée. Lors de mon premier repérage, le lieu était clean. Mais n'ayant pas tellement le temps, une deuxième visite s'imposait.

Ayant un peu procrastiné, ce sera quelques mois plus tard que l'occasion se présentera à nouveau. Et, leçon commune dans l'exploration, lorsqu'un lieu se présente, il faut le voir tout de suite, sinon il risque de disparaître. Presque le cas ici, puisqu'il a été squatté !

Le temps de me faufiler tout proche et je vois qu'il y a de la vie. Un canapé en cuir (pourtant le portail d'entrée est toujours condamné), des fruits et légumes, de l'alcool et autres joyeusetés... Je n'ai pas envie de croiser du monde, je rebrousse chemin.

Au retour, je passe par une petite chapelle, à environ 100 mètres de là.

Assez imposante de l'extérieur, il ne reste finalement que peu de chose à l'intérieur. La grille d'entrée, protégée sottement (une chaîne, une vis et un boulon pas serré) est quand même plutôt sympathique avec son vert pétant.

Les dégradations sont légions. Les ex-votos sont les seuls choses un peu sympathiques à se mettre sous la dent. Malheureusement, ils sont assez peu lisibles. À l'intérieur, des tags d'anarchistes, de SHARPS et d'antifas montrent qu'ils sont devenus des petits nervis fascistes qu'ils pensaient combattre en exaltant le ni dieu ni maître et en souillant un patrimoine historique. Ils empêchent ainsi de penser et surtout de croire ! Une bicyclette monte la garde, on ne sait pas trop pourquoi.

Impossible de trouver des infos sur l'histoire de ce lieu ni même sa date de création.

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