Décembre 2016
|
- Aucune
information ne sera donnée sur la localisation du site. *** Cette visite a été réalisée en compagnie d'Yxelle qui a pu m'accompagner durant 3 explorations au cours de cette journée de décembre. Autant
mettre les pieds dans le plat tout de suite, ce château est
très décevant. Hormis une pièce, il n'y a quasiment rien à
voir. Tout a été en rénovation et donc se succèdent une
série de pièces blanches sans charme et de manière
totalement anarchique (il est d'ailleurs très difficile de
se repérer à l'intérieur). Il est connu pour comporter des
peintures décoratives au dessus des portes de la seule et
unique pièce intéressante. Il est tôt
et il fait froid en ce mois de décembre. Nous nous garons
juste en face et il n'y a qu'à passer par l'entrée en
escaladant le ridicule muret. Malgré le temps glacial, le
ciel bleu fait quand même son petit effet mais ne parvient
pas à mettre de côté les grelottements et le froid qui
perfore mes oreilles. Une belle statue non loin d'un petit
point d'eau nous souhaite la bienvenue dans ce jardin en
friche. La façade
est encore en très bon état et montre le gâchis que
représente cet abandon pas si ancien. Il y a, heureusement,
assez peu de dégradations extérieures. Les fenêtres ouvertes
aux intempéries ne laissent toutefois pas présager un avenir
radieux. La porte est ouverte, nous n'avons qu'à rentrer. Je suis assez surpris de la détermination et du professionnalisme de mon acolyte. Je trouve les gestes très précis, assurés et forts. On sent l'habitude ! Bizarrement, quand je visite, je me sens plus proche d'un chat, à avancer ultra lentement (au moins au début) pour vérifier qu'il n'y a bien personne et à prendre des milliers de précautions. Sinon, le
tour est très vite fait puisqu'il n'y a en fait rien. Même
l'escalier, qui fait en principe plaisir aux amateurs
d'exploration urbaine n'est pas si séduisant que cela. Il y
a quand même du fer forgé et ça c'est la classe et c'est un
truc que l'on voit de plus en plus rarement dans une vie
sauf si l'on est un bourgeois francilien. On se contente de
peu. Direction
la pièce la plus fameuse du château, celle avec les
peintures des anges ! Premier constat. Un couillon, très
talentueux, mais un couillon quand même, a tagué les murs.
L'effet est quand même chouette et le trompe l’œil fait
presque croire que les deux personnes sont réellement dans
la pièce. Heureusement,
les anges sont intacts et de toutes façons, la peinture du
graff pourra être effacée. J'ai cherché un peu sur internet
pour retrouver l'artiste mais impossible d'avoir une info. Quel était l'usage de cette pièce ? Bizarrement, il ne s'agissait pas d'une salle de réception mais d'un dortoir comme l'atteste cette photo d'archive. En
continuant, au rez-de-chaussée, on tombe sur différentes
pièces assez grandes. L'une, au bas des escaliers est
plongée dans le noir et donc ne ressort pas du tout sur mes
clichés. Vide, elle ne présente pas d'intérêt en l'état
actuel, par contre, en regardant les photos anciennes, on
arrive à comprendre qu'il s'agissait d'un espace détente /
café. Notez les cendriers sur les tables. Ce serai
impensable de voir cela aujourd'hui dans un centre de
convalescence. Et pour
continuer dans l'ancien, voici une salle médicale où l'on
peut voir que le lieu était bien équipé.
Et...
That's it ! Mais, en continuant à déambuler un peu, non loin de l'escalier central, on peut trouver une petite pièce, pas forcément évidente au premier coup d’œil, qui est une ancienne salle des archives. On trouve beaucoup de classeurs de comptabilité dont certains remontent aux années 60 ! En sortant, petit détour par une mini maison / chapelle / ferme (on sait pas trop en fait) où nous ne rentrerons pas (pas pratique et de toutes façons, très défoncée). Nous
remontons dans la voiture, de beaux lieux nous attendent ! *** |